TERRITOIRES
Vers une zone d’aménagement transfrontalier franco-luxembourgeoise ?
Novembre 2022Le site du crassier des Terres Rouges constitue un site stratégique pour le territoire d’Alzette-Belval.
Le site du crassier des Terres Rouges constitue un site stratégique pour le territoire d’Alzette-Belval.
Dans la région franco-allemande de Strasbourg-Kehl, les communes sont en train de concrétiser un projet phare de coopération transfrontalière en matière d’extension des réseaux de chaleur urbains. Bientôt, la chaleur fatale de l’aciérie locale alimentera des milliers de foyers des deux côtés du Rhin.
Quels sont les points communs entre Lille, Esch-sur-Alzette (LU), Nova Gorica (SI), Timișoara (RO), Mons (BE) ou Novi Sad (SRB) ?
L'appel sélectionne des projets inspirants en matière de reconversion d'infrastructures ou d'espaces publics, qui favorisent les trois valeurs complémentaires du "Nouveau Bauhaus européen" : durabilité, esthétique, inclusion. Peuvent candidater les villes (ou regroupement de communes) de moins de 100 000 habitants. Les GECT y sont éligibles.
L'association des Jeunes Européens a créé en janvier 2020 le "Label Ville européenne", dans le but de promouvoir la démocratie européenne et de faire vivre l’esprit européen dans les villes et villages.
La MOT a participé à ce colloque organisé dans le cadre du Partenariat Français pour la Ville et les Territoires (PFVT). Elle a animé l'un des quatre ateliers, sur les coopérations transfrontalières et européennes, et a pu passer le message suivant : le développement durable passe aussi par les frontières et la coopération transfrontalière !
Le PFVT (Partenariat Français pour la Ville et les Territoires) est la plateforme d’échanges et de valorisation de l’expertise des acteurs français du développement urbain à l’international.
Une grande partie de l’urbanisation nouvelle se concentre dans les espaces, plus ou moins denses et dispersés, situés en marge des grandes agglomérations urbaines. Ce phénomène d'urbanisation “diffuse” regroupe des cas aussi divers que la production de lotissements périurbains en périphérie des métropoles, l’implantation d’activités économiques loin des centres agglomérés, ou encore le développement de petites villes rurales situées entre deux agglomérations.
Le GECT Alzette Belval a dévoilé sa nouvelle stratégie transfrontalière pour les six ans à venir.
À l’occasion de leur conseil municipal commun qui s'est tenu le 1er décembre 2021, les Villes de Strasbourg et de Kehl ont signé une convention de coopération visant à renforcer leurs échanges et à travailler sur de nouveaux projets transfrontaliers. Cette démarche est étendue aux compétences de l’Eurométropole de Strasbourg, signataire de la convention, marquant ainsi une reconnaissance de l’implication du niveau intercommunal dans la coopération inter-urbaine et la construction d’une agglomération transfrontalière.
En tant que "partenaire dans l’action", la MOT prend une part active au programme "Petites villes de demain" piloté par l'ANCT. Le 25 octobre, elle a participé aux Rencontres nationales du programme, destinées aux 1600 villes qui en sont bénéficiaires. Réunissant pas moins de 600 participants, elles ont été l’occasion de nombreux échanges politiques et techniques entre l’ensemble des parties prenantes.
Déclinaisons concrètes du Traité d'Aix-la-Chapelle, deux projets pilotes MORO* sur la frontière franco-allemande ont pour objectif de renforcer la dimension transfrontalière des pratiques du développement territorial, au travers d’une méthode innovante largement éprouvée en Allemagne : le "Planspiel"** :
"L’Agglomération Urbaine du Doubs est née en 2006. D’abord informelle, cette collaboration a débouché sur la création d’un Groupement local de coopération transfrontalière, le seul de l’arc jurassien franco-suisse entre l’Eurodistrict trinational de Bâle et le Grand Genève. Il réunit aujourd’hui l’intercommunalité du Val de Morteau et les villes de la Chaux-de-Fonds et du Locle.
Sept ans après sa constitution, le GLCT* de l’Agglomération Urbaine du Doubs (A.U.D.) a démontré son efficience en renforçant les connaissances mutuelles entre les élus qui permettent d’afficher des projets communs tout en portant d’une seule voix la parole d’un territoire binational.
L’agglomération trinationale de Bâle est un véritable bassin de vie commun, fortement interconnecté. Pour construire notre Stratégie 2030, il nous a paru particulièrement important de fixer nos objectifs en fonction de ce qui importe à la population.
Dans le cadre du projet "ESPON DIGISER" (Digital Innovation in Governance and Public Service Provision), le programme ESPON cherche à recueillir des données sur les pratiques et l'état actuel de l’innovation numérique dans les villes et régions européennes. Il diffuse pour ce faire un questionnaire qui s'adresse notamment aux villes et les grandes villes françaises.
Elles ont été organisées le 22 avril 2021 par l’ANCT, en présence de la ministre Jacqueline Gourault et du secrétaire d’Etat Joël Giraud. Toutes les villes bénéficiaires ont été invitées, et des exemples de projets de territoire présentés. Parmi ceux-ci, plusieurs villes frontalières ont été mises en avant comme Saint-Jean de Maurienne et sa vallée en Savoie, Bouzonville et Sierck-les-Bains en Moselle, ainsi que Hirson et la Thiérache dans l’Aisne.
En octobre 2020, la MOT a été missionnée par l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT) et la Banque des Territoires en tant que "partenaire dans l’action" du programme national "Petites Villes de Demain".
En septembre prochain, le Forum d’agglomération du Grand Genève – l’instance de concertation de l’agglomération franco-valdo-genevoise – arrivera à échéance de son second mandat de 4 ans. Un appel à candidature - jusqu'au 15 avril - auprès des acteurs de la société civile transfrontalière est lancé pour son renouvellement.
Le 18 décembre 2020, les deux villes frontalières de Nova Gorica (Slovénie) et Gorizia (Italie) ont été désignées "Capitale Européenne de la Culture 2025". Cette candidature 100% transfrontalière représente une étape historique pour ce concours : pour la première fois, la candidature et le projet commun de développement urbain et culturel ont été pilotés, dans toutes les phases de ce long processus, par un GECT.
Le programme national d’appui aux villes de moins de 20 000 habitants et à leurs intercommunalités a été lancé le 1er octobre par Jacqueline Gourault, Ministre de la cohésion des territoires, et Joël Giraud, Secrétaire d’Etat chargé de la Ruralité. La MOT est partenaire de ce programme, au service des petites villes et des intercommunalités situées à proximité des frontières nationales, afin de les accompagner dans leurs projets de redynamisation territoriale et d’adaptation aux transitions écologiques et démographiques.
Coopérations universitaires, développement économique, internationalisation, recherche et développement… le rayonnement des villes et de leurs fonctions métropolitaines peut s’étendre bien au-delà des seuls territoires de frontière. Afin d’échanger et de débattre de ces sujets, le Grand Besançon et la MOT ont co-organisé une journée technique qui s'est tenue le 25 septembre 2019, à Besançon.
Les trois premiers groupes de travail du réseau de la MOT se sont tenus en format webinaire les 12 juin (groupe "Solidarités territoriales"), 17 juin (groupe "Gouvernance(s) transfrontalière(s)") et 24 juin (groupe "Coopérations métropolitaines"). Leur vocation : partager les expériences vécues aux frontières, faire émerger des propositions d’action, et nourrir les réflexions politiques du BORDERS FORUM des 9 et 10 novembre.
Le 15 décembre 2018, la Communauté Pays Basque votait la compétence "coopération transfrontalière". S’inspirant de la démarche des Schémas de coopération transfrontalière, elle s’est engagée dans un processus d’élaboration concertée pour élaborer sa stratégie de coopération transfrontalière (SCT) à horizon 2030. L’objectif étant de coconstruire la politique publique transfrontalière et s’inscrire dans le cadre de la prochaine programmation européenne 2021-2027.