Inclusion sociale

La valeur ajoutée de l'action transfrontalière dans le domaine de l'inclusion sociale

Il existe de nombreux cas dans lesquels l’échelle transfrontalière est un périmètre pertinent, apportant une véritable valeur ajoutée à cet enjeu.
Dans le domaine de la cohésion sociale et territoriale, où les services à la population sont tributaires de l’action publique, en général organisée dans un cadre national, les territoires transfrontaliers présentent souvent un gisement de synergies par delà les frontières permettant d’améliorer ces services tout en maîtrisant les coûts. C’est particulièrement vrai dans des espaces peu denses (montagne, zones rurales ou naturelles1), mais aussi dans les agglomérations transfrontalières. Face aux nouveaux défis tels que le vieillissement de la population, la décroissance de certaines régions ou villes ("shrinking cities"), la coopération transfrontalière peut également permettre de diffuser des solutions nouvelles dans le pays voisin, voire de les développer conjointement.
La coopération sociale transfrontalière répond à un besoin des habitants des territoires transfrontaliers. Même si les domaines spécifiques du domaine social varient selon les nécessités locales, il existe souvent un besoin de coordination des services sociaux transfrontaliers.
Appuyée par les financements européens, et encouragée par divers acteurs sociaux européens, tel le réseau ELISAN2 initié par l’UNCCAS, la considération de la cohésion sociale européenne au sein des projets transfrontaliers progresse.

  1. Par exemple, le bassin des fleuves Maroni ou Oyapock à la frontière entre Guyane, Suriname et Brésil).

  2. Le réseau ELISAN a pour ambition de porter la voix des élus de l’action sociale locale sur la scène européenne. Il est ouvert aux collectivités territoriales européennes, aux réseaux de villes, aux experts de l’action sociale locale ainsi qu’aux réseaux européens agissant dans le domaine de l’action sociale.