Dunkerque-Flandre occidentale-Côte d'Opale

Dunkerque-Flandre occidentale-Côte d'Opale

Groupes de travail et exemples d’actions

Groupes de travail thématiques

Des groupes de travail thématiques sont créés au sein du GECT pour mener ou impulser des projets concrets. Ils se composent de représentants des membres du GECT et de tout partenaire pertinent, selon les thèmes traités.
Co-animés au niveau franco-belge, ils préparent et mettent en œuvre le programme de travail annuel approuvé par l’Assemblée, puis impulsent les projets et actions ciblées (menées concrètement soit par le GECT, soit par des tiers).
Un référent élu belge et un référent élu français, issus de l’Assemblée, soutiennent chaque groupe et rapportent le travail au sein des organes politiques.
Les groupes de travail restent très actifs tout au long de l’année comme par exemple le groupe de travail territoire qui réunit des techniciens actifs de la région frontalière dans les domaines de l'aménagement du territoire et de la mobilité. Ensemble, ils organisent activités, visites de projets, réunions, … Plus d’infos

Quelques exemples d’actions

  • Observation territoriale
    Un système d'information géographique transfrontalier GoGIS, financé par Interreg, a permis de développer une couverture cartographique homogène du territoire, d'établir une base de données concernant les terrains industriels, de fournir des informations socio-économiques et de publier un profil socio-économique transfrontalier. Les données de l’observation transfrontalière sont nécessaires pour prévoir de nouveaux projets de l’aménagement du territoire.
    En plus d’intervenir dans l’aménagement du territoire, l’Agence d’urbanisme et de développement de la région Flandre-Dunkerque (AGUR) anime des groupes de travail et produit des documents d’observation sur des thèmes tels que l’emploi, la croissance ou encore le logement. Les "DataFolio" permettent une meilleure coordination et une plus grande complémentarité des projets.
  • Mobilité et transport
  • Les flux de personnes nécessitent des réseaux de transport ne s'arrêtant pas à la frontière. D'où l'intérêt d'accord entre sociétés de transports françaises et belges permettant de prolonger certaines lignes de bus d'un pays à l'autre et autorisant des formules tarifaires attractives. Une carte transfrontalière quadrilingue des transports publics a été réalisée et éditée en 2014.
    Le projet "Transmobil", lancé en 2018, a pour objectif d’améliorer les services de transports collectifs dans les zones transfrontalières rurales.
    Les mobilités douces sont également encouragées sur le territoire de Dunkerque-Flandre occidentale-Côte d’Opale, notamment grâce au projet "Itinéraires récréatifs et fonctionnels transfrontaliers" qui a encouragé la construction d’un tunnel au-dessous de l’autoroute E40 et d’une passerelle Maere à La Panne, permettant aux piétons et aux cyclistes de franchir le canal de Furnes.
  • Travail frontalier
    Face à la réalité du travail transfrontalier, les acteurs de l'emploi (communautés urbaines, organismes publics de l'emploi, agences intérimaires, etc.) se sont attelés à communiquer, par-delà la frontière, les offres d'emplois vacants et à offrir des formations linguistiques en néerlandais. Deux projets ont été lancés pour promouvoir le travail transfrontalier et accompagner les travailleurs, “Emploi sans frontières” et “Compétences sans frontières”. 
  • Espaces ruraux et aménagement
  • Le développement des territoires frontaliers ruraux fait l’objet du projet "Partons 2.0", visant à réorganiser les services de proximité afin de pallier le manque lié à la disparition des services et commerces grâce à la participation directe des citoyens.
    Le but du projet "Vedette", mis en place en 2017, est d’entreprendre des démarches significatives pour développer les "Dunes de Flandre" en un parc paysager transfrontalier. L’ambition est de laisser la frontière s'estomper grâce à une meilleure répartition de la faune et la flore et ainsi de créer plus de possibilités de transformations favorables à l'homme et l'environnement.
  • Gestion de l'eau
    L'eau ne connait pas de frontières et cela se révèle encore plus vrai dans cette région de polders des Wateringues. Une publication commune a été élaborée, détaillant les responsabilités de part et d'autre en matière de gestion de l'eau. Le projet "Mageteaux" met en place un dispositif pour la gestion transfrontalière des écoulements des eaux ayant pour ambition la prévention des inondations en période de crues.
  • Tourisme, sport, culture, langues
  • Des actions conjointes sont développées en matière de sport et de tourisme.
    Le projet "TransSport" permet de recenser les associations sportives de part et d'autre de la frontière pour permettre une pratique du sport transfrontalière. L'objectif du projet est de mieux informer les habitants et clubs sportifs des potentiels transfrontaliers dans le domaine du sport, élargir l'offre, stimuler et développer les pratiques à l'échelle transfrontalière.
    En 2013, le GECT a soutenu l’organisation du projet "300 ans de frontière", lié à l’anniversaire des 300 ans du Traité d’Utrecht (1713) qui a fixé la frontière franco-belge actuelle. Tout au long de l’année, les manifestations culturelles visaient à mettre en lumière l’identité culturelle partagée et à rappeler que l’amitié franco-belge dépasse la frontière.
    Par ailleurs, le projet "Transvisite" a lancé une étude dans le but d’examiner les habitudes de consommation des frontaliers. Ceux-ci ont exprimé une forte demande d’information et une meilleure communication, notamment à travers internet. Cette démarche a permis de réunir des acteurs locaux et des professionnels du tourisme, du commerce et de l’internet afin de définir le meilleur moyen pour inciter les consommateurs transfrontaliers à franchir davantage la frontière pour effectuer des achats.
    Le projet "Tendances", lancé en 2016 pour une période de quatre ans, a porté sur le développement de produits et de services touristiques transfrontaliers afin d’améliorer l’attractivité du territoire littoral franco-belge. L’offre étant peu diversifiée et ne tenant pas suffisamment compte des tendances de consommation actuelles, il était important d’innover pour stimuler la croissance de ce secteur à travers la valorisation du patrimoine et des spécificités du territoire. 
    Enfin, avec pour ambition de favoriser l’apprentissage des langues officielles du pays voisin, le microprojet "Initiation linguistique" a été lancé en septembre 2019. Celui-ci s’adresse aux enfants des écoles primaires et propose des sessions d’initiation en français et en néerlandais pour mieux appréhender la diversité et faciliter le contact entre les enfants issus du pays voisin dès le plus jeune âge.