EUROPE
Soutenons la mise en place d'un intergroupe sur le transfrontalier au Parlement européen !
Juin 2019Editorial d'Anne Sander, Députée européenne, Vice-présidente de la MOT, publié suite aux élections européennes.
Editorial d'Anne Sander, Députée européenne, Vice-présidente de la MOT, publié suite aux élections européennes.
Avec le soutien de la MOT, Lille, Strasbourg et Nice sont les trois métropoles frontalières françaises engagées dans la réalisation d'un "Schéma de Coopération Transfrontalière" (SCT), instauré par la loi Maptam* en 2014. Grâce à son réseau, la MOT permet aux trois métropoles d’échanger entre elles sur leurs méthodologies, les obstacles rencontrés, les contextes politiques locaux, ainsi que de relayer leurs besoins auprès des autorités nationales et européennes.
Cette année le thème de ce prix transfrontalier décerné par l'ARFE est "Cross-border culture, building trust across boundaries". La date limite pour déposer une candidature est le 30 août 2019.
L'Eurométropole de Strasbourg a lancé un projet visant à récupérer la chaleur produite par l'aciérie de Kehl pour alimenter 4000 logements strasbourgeois d'ici deux ans. Ce projet innovant est une première en Europe au niveau transfrontalier.
Un rapport sur les villes frontalières d’Afrique de l’Ouest vient d'être publié dans la série "Notes ouest-africaines" du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’OCDE. Composée de quatre notes, la collection "villes" est le fruit d’une analyse systématique du rôle joué par les villes frontalières dans le processus d’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.
Différents chercheurs et praticiens mêlent leurs observations afin d'établir un cadre analytique commun de la coopération transfrontalière en Europe en proposant une approche scientifique transdisciplinaire. Jean Peyrony, directeur général de la MOT, a contribué à l'ouvrage en rédigeant le chapitre "Planning across borders - space, time and narratives".
La MOT a participé à ce séminaire organisé par l'Euro-Institut de Kehl, à Strasbourg le 14 mai. Il s'agissait d'échanger entre les acteurs locaux, nationaux et européens sur la manière de "mieux communiquer entre les différentes échelles sur les enjeux transfrontaliers".
Le 9 mai 2019, Journée de l’Europe, le Département de la Moselle a demandé une extension de ses capacités d’intervention en raison de sa place spécifique sur le territoire de la Grande Région, pour une plus grande proximité, une meilleure efficacité et des partenariats simplifiés avec ses voisins européens.
Le 2 mai 2019, la Métropole Européenne de Lille et la Région de Bruxelles-Capitale ont signé un accord de coopération afin de renforcer les échanges entre les deux métropoles, sur des sujets comme l'accessibilité, l'aménagement du territoire, l'attractivité, le tourisme et la culture.
La MOT a participé à la conférence des 10 ans du CESCI, structure qui a été créée sur son modèle en Hongrie en 2009.
La seule frontière qui subsiste dans le Grand Est, c’est celle que nous avons "au cœur". Celle d’un regard affectif sur notre histoire, tourné vers l’avenir, où nous façonnons au quotidien, un territoire ouvert à 360°, ouvert à la nécessité de cultiver nos différences car c’est une richesse, ouvert à la coopération dans tous les domaines.
Malgré sa superficie, le Grand-duché n’en finit pas d’attirer des compétences de toute l’Europe. Un seuil symbolique a d’ailleurs été franchi en 2018, avec 100.000 navetteurs. Il s’agit du nombre de travailleurs frontaliers français effectuant le trajet, chaque jour vers ce pays situé au cœur des échanges en Europe. Ce chiffre avoisinera les 150.000 dans les quinze prochaines années.
Le territoire transfrontalier des Hautes Vallées se situe au cœur des Alpes, entre la Savoie, le Piémont et les Hautes Alpes. Il représente 13 intercommunalités, 147 communes rurales de montagne, et 270 753 habitants répartis sur 6350 km2. Une stratégie transfrontalière "Les Hautes Vallées - Destination intelligente" a été élaborée pour regrouper les priorités de développement communes pour les prochaines années.
Dans le cadre du projet Interreg "Schéma de Développement Territorial de la Grande Région" (SDTGR), le Sommet des Exécutifs de la Grande Région a posé les jalons politiques afin d’élaborer une stratégie territoriale transfrontalière partagée par les partenaires de la Grande Région.
Le Conseil de développement de l'Eurométropole de Strasbourg a mené une enquête citoyenne sur le bien-être à l'échelle de la métropole transfrontalière, intitulée "Comment ça va ?".
Fin 2017, 24 200 salariés résidant dans les Hauts-de-France travaillent à l’étranger, essentiellement en Belgique. Ils représentent 1,6 % des salariés de la région, soit cinq fois moins que dans le Grand Est. Des conditions d’emploi moins favorables, notamment d’un point de vue fiscal, rendent aujourd’hui la Belgique moins attractive que par le passé. Une publication Insee Analyses.
Le Programme de l’Union européenne pour l’emploi et l’innovation sociale "EaSI" (volet EURES) lance un appel à propositions concernant les "Partenariats transfrontaliers et soutien à la coopération en matière de mobilité intra-UE pour les pays de l’EEE et les partenaires sociaux". La date limite est le 6 juin 2019.
Suite au départ d'Olivier Denert, le réseau de la MOT a le plaisir d'accueillir depuis le 15 avril un nouveau secrétaire général dans l'équipe technique : Aurélien Biscaut, ancien directeur de l'Agence d'Urbanisme Lorraine Nord (Agape).
La dernière publication de la Fédération National des Agences d'Urbanisme (FNAU) intitulée "L'Europe par les territoires" alimente le débat sur l'Europe et croise les regards sur les enjeux de la politique de cohésion et la manière dont les villes et territoires se sont saisis de l'idéal européen et des outils de cette politique. La MOT y a contribué ; plusieurs territoires transfrontaliers sont mis à l'honneur.
La revue "Intercommunalités" de l'Assemblée des Communautés de France (AdCF) a publié dans son n° 238 un article rédigé par la MOT : "Concevoir les services publics transfrontaliers".
Le 7 juillet 2016 la MOT et l’Université de Grenoble-Alpes organisait à l'Assemblée Nationale à Paris un Policy forum "Sécurité et développement : comment gérer la frontière ?", dans le cadre d’un projet de recherche international "Borders in Globalization" ("BIG"). Les actes sont aujourd'hui disponibles.
Depuis une étude de la DG Regio en 2018 sur le sujet, l’importance des "Missing links" pour la politique de cohésion et le développement des régions frontalières souffrant d'un manque d'infrastructures ferroviaires, est mise en évidence. Dans ce contexte, le GECT Eurodistrict PAMINA a organisé une conférence le 11 avril dernier en coopération avec le Comité des Régions.
"A la veille des élections européennes, nos travaux prennent une connotation particulière. Le risque d’une faible participation au suffrage nous encourage d’autant à poursuivre notre travail de conviction auprès de nos concitoyens pour qu’ils fassent entendre leurs souhaits d’Europe. Les projets qui nous ont été présentés à Genève et à Annemasse, à l’image des avancées franco-allemandes, sont exemplaires. Ils montrent la voie que nous souhaitons promouvoir : une Europe du concret, faite de réalisations tangibles, au service des citoyens ; une Europe des territoires."
La MOT a tenu son assemblée générale et sa conférence annuelle les 20 et 21 mars 2019 à Annemasse et à Genève, réunissant 140 participants, à l'invitation d'Annemasse Agglo, du Pôle métropolitain du Genevois Français, du GLCT du Grand Genève et de la République et Canton de Genève. Autour des instances, une conférence sur les investissements transfrontaliers, et des visites de terrain, ont été organisées.
Autour de Robert Herrmann, président de la MOT, président de l'Eurométropole de Strasbourg, les représentants de l'Etat français ont mis en avant, lors de l'assemblée générale de la MOT, le contexte politique favorable à la coopération transfrontalière. Selon Jacques Champagne de Labriolle, ambassadeur pour la coopération et les questions frontalières au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, le transfrontalier est aujourd’hui "au cœur des préoccupations de l’État français".