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Le transfrontalier dans "l'agenda étatique"
Avril 2019
Autour de Robert Herrmann, président de la MOT, président de l'Eurométropole de Strasbourg, les représentants de l'Etat français ont mis en avant, lors de l'assemblée générale de la MOT, le contexte politique favorable à la coopération transfrontalière. Selon Jacques Champagne de Labriolle, ambassadeur pour la coopération et les questions frontalières au Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, le transfrontalier est aujourd’hui "au cœur des préoccupations de l’État français".
Celui-ci souhaite se positionner en tant que "facilitateur d’initiatives". Le Traité d’Aix la Chapelle prévoit la mise en place d’une expérimentation à la frontière franco-allemande ; il sera complété par la création de la future collectivité européenne d’Alsace. Ces avancées marquent l'ouverture de l’État en matière d'expérimentation et de prise en compte de la spécificité transfrontalière. Le "comité franco-allemand de coopération transfrontalière prévu par le Traité sera l'organe qui assurera la coordination des acteurs et de la politique, dans une approche par frontière destinée à être dupliquée."
En conclusion de l'Assemblée générale, Serge Morvan, commissaire général à l'égalité des territoires (CGET), a présenté les avancées vers la création de l'Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, qui remplacera en 2019 le CGET. Il a transmis le message de la ministre Jacqueline Gourault au réseau : "la MOT est un outil incontournable, une belle structure d'ingénierie, de mise en réseau et de production de ressources reconnue en France et en Europe". Enfin, il a présenté les défis de la nouvelle agence: "il s'agit d'une agence née de l'idée que les projets naissent dans les territoires mais qu'ils butent en terme de faisabilité en raison d'un manque de moyens et d'ingénierie, de la complexité des normes et des règles, et de la multiplicité des interlocuteurs. La nouvelle agence aura pour vocation de simplifier cela en coordonnant les opérateurs au niveau national et en se positionnant comme interlocuteur des territoires, via les préfets". Il a souligné que le transfrontalier aura "une place transversale dans ce dispositif."
Plus d'infos dans le communiqué de presse
La page de l'assemblée générale