Identification et résolution des obstacles

Un défi majeur pour la coopération transfrontalière

Les habitants des régions frontalières sont confrontés dans leur vie quotidienne à des difficultés liées à la présence de la frontière, qu’il s’agisse de trouver un emploi, de recevoir des soins, de se déplacer, de résoudre des problèmes administratifs, etc.

Pour y répondre, l’identification des obstacles à la coopération - et la recherche de solutions - est l’un des défis majeurs de la coopération transfrontalière.

Philippe Richert, Président de la Région Grand Est en France, a souligné, en mars 2016 dans un courrier adressé au Président de la République1, l’urgence d’ « intégrer pleinement la dimension transfrontalière dans les politiques nationales » pour « faciliter la levée des freins aux développements transfrontaliers ».

En effet, de nombreux obstacles à la coopération transfrontalière trouvent leur source au niveau national2 et pourraient être évités par :
-    une meilleure prise en compte du transfrontalier dans les politiques nationales,
-    davantage de concertation avec le niveau local et/ou les pays voisins,
-    une plus grande souplesse et adaptation au contexte spécifique transfrontalier.

Cependant, le niveau national n’est pas le seul concerné pour résoudre les obstacles à la coopération. Les échelons locaux et régionaux le sont directement dans un grand nombre de cas. Parfois le problème relève du niveau européen.

Par ailleurs, tous les obstacles ne sont pas de nature juridique ou administrative, mais peuvent être liés à la langue, la culture, l’engagement politique, etc…


1. Dans la perspective du Conseil des ministres franco-allemand qui s’est tenu le 7 avril 2016 à Metz. Plus d'infos. 
2  Soit dans la législation ou la réglementation nationale, soit dans la non-interopérabilité de celles-ci avec le pays voisin.