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Visite d'Etat d'Emmanuel Macron en Suisse : le transfrontalier au coeur des échanges

"Notre volonté est, sur tous les sujets transfrontaliers, d’ouvrir une nouvelle page", a souligné Emmanuel Macron, appelant un effort sur des sujets clés sur cette frontière comme la santé (accès aux soins, pénurie de personnels, formation…) ou la mobilité comme celle des étudiants. "Tout ce qui structure la relation transfrontalière doit maintenant se retrouver dans un texte, une forme de coopération plus institutionnalisée, qui devra nous permettre de donner un cadre encore plus stable à nos transfrontaliers", a-t-il affirmé.

Les parlementaires frontaliers ont saisi l'occasion de cette actualité pour mettre en avant les besoins des territoires frontaliers, comme Olga Givernet, députée du Pays de Gex : "Il y a une forte impulsion politique qui a été donnée, et ce qui est intéressant c’est que le président de la Confédération a semblé réceptif également à la nécessité d’ouvrir cette nouvelle page […]" et de souligner "une mission a par exemple été confiée au préfet de l’Ain sur l’eau, une autre sur la santé à celui de la Haute-Savoie".

Extraits de la Déclaration commune :

"Nous partageons une frontière de près de 600 kilomètres, des bassins de vie profondément intégrés, dans lesquels cette frontière ne représente au fond qu'une coupure administrative. C'est en Suisse que vit la plus grande communauté de Français de l'étranger. [...] Réciproquement, c'est en France qu'il y a la plus grande communauté suisse expatriée. Des milliers d'étudiants français et suisses étudient chaque année de part et d'autre de la frontière. Tout cela témoigne d'une réalité, d'une affection qui ne se limite pas aux régions transfrontalières."

Extraits de la Conférence de presse conjointe :

"Notre volonté est, sur tous les sujets transfrontaliers, d'ouvrir une nouvelle page. Les eaux du Doubs et du Rhône sont des éléments très importants de cette relation. Là aussi, on a une très bonne dynamique de discussion. On a réglé beaucoup de problèmes ces dernières années sur l'aéroport de Basel-Mulhouse, et on saura régler les dernières questions pendantes.
Mais tout ce qui structure la relation transfrontalière à nos yeux doit maintenant essayer de se retrouver dans un texte, une forme de coopération plus institutionnalisée encore, qui devra nous permettre de donner un cadre encore plus stable à nos transfrontaliers. Et quand je vois la dynamique des discussions des derniers mois, tout y est pour réussir ce travail dans l'intérêt mutuel, comme vous avez su le faire, d'ailleurs, ces derniers mois et ces dernières années, sur la question de la coopération sanitaire, où là aussi, des textes importants ont été signés."

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