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Editorial de Jean Peyrony, directeur général de la MOT

Nos économies sont appelées à s'ouvrir vers le large ; nos sociétés, à se fédérer en citoyennetés plurielles, locales, nationales, européenne et globale ; et à leurs côtés nos Etats, à réinventer avec les collectivités territoriales et l’Europe, une gestion durable des biens communs.

Pour cela, il faut conjuguer innovation,  responsabilité envers l’environnement, solidarités internes à l'Europe et vis-à-vis de ses voisinages. La route passe par plus d’intégration transfrontalière, mais de nombreux obstacles demeurent. Les programmes 2014-2020 de la politique de cohésion n’y suffiront pas.

Il faut aussi mieux connaître nos territoires transfrontaliers, les potentiels et les freins à la coopération, comme nous y invite la Commission avec la consultation lancée le 21 septembre ; inventer de nouveaux outils juridiques, comme le propose la présidence luxembourgeoise du Conseil ; faire converger les législations, les stratégies, et surtout les volontés, sur chaque frontière.

Une cohésion transfrontalière et européenne requiert tout à la fois des ingénieurs assemblant les systèmes techniques et des acteurs économiques créant de la valeur au-delà de leurs territoires nationaux ; des responsables politiques coordonnant les institutions, en dialogue avec des citoyens porteurs de projets par-delà les frontières.

Au préalable : que nos cartes ne s’arrêtent plus à la frontière, que nous apprenions les langues de nos voisins !

La MOT - son réseau et son équipe technique -  contribuera activement à ces chantiers.

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