Métiers de la coopération transfrontalière

La professionalisation du domaine transfrontalier

Les "pionniers" des métiers transfrontaliers se sont formés de manière informelle, bricolant des solutions au fur et à mesure que les problèmes se posaient, pour faire face aux blocages institutionnels, juridiques et culturels se présentant nouvellement à eux.

Par la suite, sont apparues des formations à des métiers transfrontaliers, notamment autour d’un premier référentiel identifiant les spécificités des métiers de la coopération transfrontalière  (gestionnaire de programmes, conseil en ingénierie de projets, chef de projet…).

Cette nouvelle génération s’est confrontée à un double enjeu : la reconnaissance du métier ainsi que sa professionnalisation. La reconnaissance des métiers transfrontaliers au niveau national est une condition à son développement. L’enjeu consiste aussi à passer d’une formation se fondant seulement sur de l’information et de l’échange de bonnes pratiques, à une formation s’appuyant également sur des concepts et des savoirs.

Afin d’y parvenir, la capitalisation des informations, des doctrines et des savoirs doit être assurée pour ensuite organiser son transfert à divers publics-cibles par le biais de formations, de publications, de séminaires et de mise en réseau.
La transmission du savoir est donc indissociable de sa production, donc des activités de recherche. Elle doit s’appuyer sur le développement d’outils pédagogiques propres à ce type de coopération territoriale européenne.