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OPEN DAYS 2014 : La MOT souligne le rôle de l'appui national pour surmonter les obstacles à la coopération

La MOT a été très présente tout au long de cette semaine, notamment en organisant un atelier de la Plateforme de Budapest, dont elle est membre fondateur, réunissant plus de 100 personnes sur le thème "Coopération transfrontalière de 2e génération : un appui national pour surmonter les obstacles".

Jean Peyrony, directeur général de la MOT, modérateur de l'atelier, a introduit les échanges en présentant le réseau de la Plateforme de Budapest. Créée en décembre 2010 par la signature de la Déclaration de Budapest, elle est une plateforme européenne de structures nationales d’appui à la coopération transfrontalière (à ce jour : PT, FR, NL, HU). Son objectif est l’échange d’expériences et la mise en œuvre de projets communs au niveau européen ; elle est ouverte aux pays qui le souhaitent.

Les représentants des structures nationales présentes ont évoqué les démarches des Etats en faveur de la coopération transfrontalière :

Gyula Ocskay, secrétaire général du CESCI a souligné l’importance des outils intégrés territoriaux pour appuyer la coopération transfrontalière aux frontières hongroises. Il a soulevé la nécessité de simplifier les outils conçus par l’Union européenne afin de contribuer à une meilleure prise en compte des stratégies des territoires par les programmes.

Nuno Almeida, coordinateur général de l’Unité pour la Coopération stratégique du Norte Portugal a expliqué le modèle hispano-portugais de coordination des stratégies nationales à la frontière. Les relations transfrontalières du Portugal avec l’Espagne sont ancrées dans les Accords de partenariats respectifs, mises en œuvre conjointement par les Autonomies du côté espagnol et l’Etat du côté portugais sous la forme de plans d’investissements transfrontaliers.

Tom Leeuwenstein, chef d’unité au Ministère de l’Intérieur néerlandais a notamment soulevé la nécessité d’une coordination interministérielle, et sur chaque frontière avec les Etats voisins, afin de surmonter les obstacles juridiques aux frontières néerlandaises, par exemple en matière d’emploi.

Volker Schmidt-Seiwert, de l’Institut fédéral allemand pour la recherche en habitat, en affaires urbaines et en développement territorial a évoqué le soutien fédéral allemand à la coopération transfrontalière dans un contexte de partage des compétences avec les Länder allemands. L’observation des territoires frontaliers y joue un rôle important.

Jean Peyrony a également mis en exergue le rôle du niveau national dans l’observation transfrontalière aux frontières françaises. Selon lui, l’implication des Etats coordonnée à chaque frontière est indispensable pour une meilleure compréhension des enjeux transfrontaliers.

Jean-Claude Sinner, conseiller de Gouvernement 1ère classe du Grand-Duché du Luxembourg, a mis en avant le programme de la présidence du trio IT-LV-LU qui a pour objectif de faire un saut de qualité en matière de cohésion territoriale et de politique urbaine. Plus spécifiquement, le trio prévoit le développement d’un instrument juridique pour la coopération transfrontalière à l’horizon 2020.

Agnès Monfret, chef d’unité "Coopération transfrontalière européenne" (CE) a encouragé les Etats-membres à se coordonner sur la base des textes du traité. Elle a salué les "héros transfrontaliers" qui font avancer les choses ; et souligné l’attention renouvelée portée au transfrontalier par les institutions européennes.

Lors d’un vif débat les intervenants et les participants ont discuté les différentes modalités d’une coordination entre les Etats en matière de coopération transfrontalière. La présidence luxembourgeoise au 2e semestre 2015, avec l’appui de la DG REGIO, sera la prochaine étape pour sensibiliser les Etats, et renforcer la coopération.

Plus d'infos sur le site des OPEN DAYS (Code de l'atelier : 08C01 - Date : 08/10 à 9h00) :
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