La campagne électorale pour les élections européennes voit surgir, dans tous les pays de l’Union, une véritable inquiétude qui génère des appels au protectionnisme et au rétablissement des frontières. Sans doute la crise économique en est-elle la cause. Mais il en est une autre qui incombe aux politiques, et exclusivement aux politiques : l’absence de volonté, de messages forts et d’ambitions affichées.
Le territoire transfrontalier, champ d'expérimentation de projets partagés, périmètre possédant une culture commune, zones à enjeu pour l'emploi ou les échanges de biens ou de personnes, est un facteur essentiel pour démontrer les réalités et les plus que peut apporter l'Europe.
L’Alsace du Nord est intégrée dans l’Eurodistrict PAMINA qui a permis de nombreuses avancées. Néanmoins, au vue des élections européennes à venir, beaucoup reste à faire dans l’Europe de la proximité.
La zone d'emploi de Morteau et celle des montagnes Neuchâteloises tirent toutes deux leur spécificité de leur caractère industriel orienté vers l'horlogerie de pointe et la finition soignée des métaux à destination de l’industrie du luxe. Il existe une réelle interdépendance entre ces territoires.
La loi d’affirmation du rôle des métropoles donne à la future Métropole européenne de Lille un rôle moteur en matière de coopération transfrontalière. Elle vient concrétiser un partenariat engagé depuis plus de six ans avec nos voisins belges dans le cadre de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai.
En tant que député d’une circonscription frontalière avec le Grand Duché de Luxembourg, je mesure combien la coopération transfrontalière est impérative pour nos territoires et leur développement. Rendez-vous compte qu’à lui seul, ce petit pays par ses dimensions géographiques, capte 22% de l’ensemble des flux de travailleurs frontaliers français, soit 360 000 personnes.
En tant qu’élu d’une circonscription située le long de la frontière du Rhin, les questions transfrontalières sont une préoccupation constante. Avec mes collègues, nous sommes intervenus concernant la question de l’imposition des retraités frontaliers.
Députée du Pays basque, mes préoccupations liées au transfrontalier reposent sur quatre thématiques : la décentralisation, les langues, les transports, le commerce.
La prorogation du droit d’option des travailleurs frontaliers est le dossier sur lequel je ne cesse de me battre depuis que j’ai été élue en juin 2012. La fin du droit d’option en matière d’assurance maladie provoquera le 31 mai 2014 des conséquences désastreuses tant au niveau économique que social.
La question des frontaliers a toujours été au cœur de mon action en tant que député. Durant mes trois mandats, je suis, en effet, rapidement intervenu auprès des gouvernements successifs pour les sensibiliser sur les conséquences qu’entraineraient la fin du libre choix en matière d'assurance maladie pour les travailleurs frontaliers.
Compte tenu de la situation géographique de la circonscription que j’ai l’honneur de représenter et de la ville d’Evian, je m’efforce d’assurer une gestion harmonieuse des espaces transfrontaliers. De nombreux chablaisiens travaillent en Suisse, leur situation m’importe donc au premier chef.
Député du Jura, département frontalier avec la Suisse et Vice-présidente du groupe d’étude "zones et travailleurs frontaliers" à l’Assemblée Nationale, je suis intervenue à de nombreuses reprises sur les sujets qui préoccupent l’ensemble des travailleurs frontaliers.
