
Outre Mer
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Introduction – Accompagnement de la MOT
La coopération transfrontalière concerne tout particulièrement l’Outre-Mer.
Pour intégrer les Outres mer dans leur environnement régional, il existe un grand nombre d’obstacles. La MOT agit principalement en assistance à ses adhérents d’Outre-mer (Guyane, CCI de Guyane, CCOG, Saint Martin), et notamment de résolution de ces obstacles à la coopération transfrontalière. Elle intervient par exemple pour faciliter le franchissement de la frontière avec le Brésil. L’idée d’une zone franche a émergé ainsi que le besoin de surmonter les obstacles liés aux différents types d’assurances des véhicules traversant la frontière. Par ailleurs, la MOT a effectué une étude sur la structuration de la coopération entre la collectivité de Saint-Martin et le gouvernement de Sint Maarten dans le domaine du traitement des déchets.
Sur le volet transfrontalier, il est nécessaire d’accompagner en termes technique, juridique, stratégique… les collectivités d’Outre-mer dans leurs projets de coopération transfrontalière, en leur apportant des conseils opérationnels pour élargir et consolider leurs partenariats régionaux mais également pour poursuivre l’identification de leurs enjeux, la concrétisation de leurs projets de coopération transfrontalière ainsi que leurs démarches d’intégration régionale via une gouvernance transfrontalière plus aboutie.
Recommandations pour favoriser la coopération transfrontalière en Outre-mer
1.Développer une nouvelle stratégie cohérente associant tous les acteurs concernés et renforçant la gouvernance transfrontalière
2.S’appuyer sur les conseillers diplomatiques des préfets de région
3.Renforcer la MOT
4.Mieux mobiliser l’ensemble des acteurs concernés
Pour cela sont nécessaires :
- Appui méthodologique à la coopération transfrontalière dans les Outre-mer
- Suivi et soutien ponctuel à la mise en œuvre des Programmes de coopération
- Appui dans le montage opérationnel de projets (sur des thématiques diversifiés : transports, aménagement et équipements transfrontaliers, santé, emploi et formation, développement économique, justice et sécurité, environnement et prévention des risques, énergie, recherche et innovation).
- Remontée des besoins locaux
- Concertation multiniveaux
- Renforcement des réseaux régionaux ultramarins
- Communication, valorisation des bonnes pratiques ultramarines
- Savoir-faire graphique et cartographique
Les enjeux identifiés par espaces de coopération
Espace de coopération Amazonie :
– Renforcer l’offre de transport
– Développer les conditions favorables aux échanges et à la croissance économique
– Renforcer la sécurité dans la zone
– Coopérer sur les problématiques sanitaires et sociales
– Protéger le patrimoine naturel et culturel
– Soutenir le développement des énergies renouvelables et faire de la Guyane un territoire d’expérimentation an partenariat avec ses voisins.
Espace de coopération Caraïbes :
– Renforcer la compétitivité des entreprises
– Renforcer la capacité de réponse aux risques naturels
– Protéger l’environnement culturel et naturel
– Coopérer sur les problématiques de santé communes à l’échelle de la Caraïbe
– Soutenir le développement des énergies renouvelables
– Renforcer le capital humain
Espace de coopération Saint-Martin – Sint Maarten :
– Améliorer les infrastructures de gestion de l’eau et de l’assainissement
– Prévenir les risques d’inondation
– Améliorer la protection de l’environnement et l’approvisionnement d’électricité
– Construire des ports de commerce
– Améliorer les échanges en matière de santé
Espace de coopération Océan Indien :
– Mutualiser les moyens de la Recherche-Développement
– Consolider les échanges économiques
– Développer les capacités d’adaptation au changement climatique et la prévention et la gestion des risques
– Valoriser le patrimoine naturel et culturel
– Renforcer le capital humain
Espace de coopération Mayotte-Comores-Madagascar :
– Accroitre les échanges commerciaux
– Améliorer l’offre de soin et les capacités de secours aux personnes
– Prévenir la propagation des maladies hydriques et vectorielles
– Développer l’accès à l’enseignement en mobilité
– Préserver et restaurer la biodiversité
Espace de coopération Pacifique :
– Lutte contre le changement climatique et prévention des risques de catastrophes
– Développement industriel et économique durable
– Sécurité sanitaire et sécurité alimentaire
– Valorisation de la biodiversité ;
– Culture et éducation.
Saint-Pierre-et-Miquelon :
– Coopération scientifique dans le domaine de l’étude du milieu marin et actions communes dans le domaine de l’aquaculture,
– Préservation et valorisation du milieu naturel et des filières agricoles,
– Promotion du tourisme
– Renforcement des liaisons maritimes et aériennes entre les territoires,
– Renforcement des échanges commerciaux
– Coopération policière et en matière de sécurité civile,
– Développement d’échanges dans le domaine sportif, culturel et éducatif,
– Recherche de coopérations dans le domaine médical, hospitalier et sanitaire.
Aux niveaux national et européen :
– Appliquer de manière plus extensive l’article 349 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne
– Améliorer la cohérence entre les politiques européennes et analyser l’impact des politiques européennes sur les régions ultrapériphériques,
– Formuler une politique européenne intégrée en partant des caractéristiques propres des RUP et en formulant en conséquence des objectifs à atteindre par le biais des procédures et outils existants ou à élaborer
– Créer un programme de recherche spécifique aux RUP,
– Mieux penser l’intégration des RUP dans les réseaux transeuropéens
– Faire de l’autonomie énergétique des RUP une priorité.
Référent frontière à la MOT

