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Vers une économie circulaire transfrontalière ?

Avec les interventions d’institutions régionales (Région Grand Est, Landtag de Bade-Wurtemberg, Land de Rhénanie-Palatinat, Canton de Bâle-Campagne), nationales (Ministère de l’Energie et de l’Aménagement du territoire Luxembourgeois), et européennes (Commission, DG environnement et DG Regio), la journée a permis de mettre en avant la transversalité et les différentes échelles d’action sur lesquelles s’appuie l’économie circulaire.

Si des études et de premières dynamiques de coopération peuvent être soutenues par la prochaine programmation INTERREG, celle-ci n’est pas suffisante pour traiter de l’ensemble des questions de recherche et développement, ou de rapprochement des infrastructures de traitement et de transformation qu’implique l’économie circulaire en transfrontalier. Il est pour cela nécessaire d’aboutir à de véritables engagements stratégiques en commun des acteurs pour y parvenir.

L’enjeu est de taille, à l’image des premiers travaux élaborés à l’échelle de la Grande Région, pour faire converger en transfrontalier les enjeux en matière de préservation des sols et des ressources, de cohésion et d’emploi, de développement économique, ou encore d’agriculture. Les représentants de la Commission européenne, ont réaffirmé l’engagement européen pour l’essor de la thématique, dans le cadre du Green New Deal.

Le président de la MOT, Christian Dupessey, est intervenu en clôture des échanges, mettant en avant l’intérêt du réseau de la MOT et le travail pionnier du Grand Genève sur ce sujet. Il a promu l'idée que "l’économie circulaire n’est pas une mode, c’est une autre manière de voir le développement", et mis en avant l’enjeu de travailler en appui des acteurs économiques pour faciliter le déploiement de logiques de filières transfrontalières. Cette première séquence de partage en appelle ainsi d’autres !