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Coup d'envoi pour le Comité de coopération frontalière entre la France et l'Italie

En présence des Ministres des Affaires étrangères des deux pays, Antonio Tajani et Catherine Colonna, ce rendez-vous historique de la coopération franco-italienne a rassemblé les représentants politiques des grandes collectivités frontalières (Régions, Départements, Métropoles), des groupements transfrontaliers, ainsi que des administrations centrales des deux pays. Un exercice nouveau pour les parties prenantes visant à passer en revue les sujets de coopération identifiés par le Traité, autour de cette frontière à la fois terrestre et maritime.

Parmi les grands chantiers prioritaires, se distinguent la mobilité et les liaisons entre les territoires (infrastructures routières et ferroviaires), la gestion des ressources hydriques face à des phénomènes de plus en plus récurrents (pluies intenses, sécheresses prolongées…), et la coopération sanitaire, la frontière franco-italienne étant la seule frontière française ne disposant pas d’accord-cadre dans ce domaine.

D’autres initiatives et travaux ont été annoncés par les membres du Comité :

• Le lancement d’un groupe de travail sur le développement des transports aériens et maritimes entre la Corse, la Sardaigne et des régions continentales des deux pays (ainsi qu’une proposition visant à modifier l’article 10 du traité pour y ajouter la notion de "frontière maritime".)
• Une alliance transfrontalière entre les provinces d’Imperia, de Cuneo et la Métropole de Nice, notamment en matière d’environnement, d’économie et de santé.
• Le projet de constitution d’un GECT de proximité entre la Communauté d'Agglomération de la Riviera Française et ses partenaires frontaliers de la montagne et du littoral ligure.
• La nécessite de conforter la reconnaissance internationale du Parc des Alpes maritimes et de celui du Mercantour (seul GECT franco-italien en activité).
• Le renforcement de la coopération entre universités, et entre les hôpitaux de Suse et de Briançon ; le doublement du tunnel du Mont Blanc ; des travaux à mener sur le col de Tende ; la gestion du glissement de terrain dans la vallée de la Maurienne, etc.

Le CCF devant se réunir "au moins une fois par an", les espoirs et les attentes des territoires se font déjà pressantes pour participer à la suite des travaux. Un deuxième rendez-vous est prévu en 2024.

Découvrir le projet "Alcotraité", auquel la MOT participe, et qui contribuera aux travaux du CCF.
Plus d'infos sur le sujet "Obstacles transfrontaliers" dans le dernier FOCUS de la MOT.