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Conférence du CdR en Croatie : une vision pour l'avenir de la coopération !

Mai 2024

Conférence du CdR en Croatie : une vision pour l'avenir de la coopération !

Afin d'influencer le débat sur l'avenir des politiques de l'UE après 2027, le Comité européen des régions (CdR) a organisé, le 14 mai en Croatie, une conférence en coopération avec le programme INTERACT. Son objectif : attirer l'attention des décideurs sur les nouveaux défis auxquels sont confrontées les régions et les villes, et discuter du rôle de la Coopération Territoriale Européenne (CTE) pour aider à relever ces défis.

Les programmes Interreg, qui jouent un rôle particulièrement important dans le développement des régions transfrontalières , ont fait l'objet d'une table-ronde modérée par Martin Guillermo, secrétaire général de l'ARFE, réunissant Stella Arneri, directrice au ministère du développement régional et des fonds européens de la République de Croatie, Slawomir Tokarski, directeur de la DG REGIO, Pavel Branda, membre du CdR (République tchèque) et Andres Jaadla, membre du CdR (Estonie). Les intervenants ont souligné que l'une des plus grandes réussites d'Interreg était la solidarité et la confiance établies de part et d'autre des frontières : « si les obstacles à la coopération peuvent être de nature bureaucratique et administrative, ils proviennent également d'un manque de reconnaissance des avantages et d'une vision à long terme ».

Pour Andres Jaadla, « la sécurité reste une question centrale pour l’avenir d’Interreg, surtout à l'Est ». Le développement local transfrontalier et le rapprochement des populations frontalières doivent continuer à être au cœur des actions d'Interreg. L'idée de permettre aux zones transfrontalières de tester des solutions admettant une marge d’erreur, tout en bénéficiant du soutien d’Interreg, a été évoquée comme une piste innovante pour l'avenir. Les intervenants ont également souligné que la simplification des procédures, qui reste un besoin important, ne devrait pas passer par une réinvention totale qui obligerait les acteurs à s'adapter en permanence, mais plutôt par l'identification et la réalisation d'ajustements là où il y a un réel besoin.

Comme l'a souligné Pavel Branda, « Interreg est un moyen de parvenir à une fin, et non une fin en soi. Il y a donc encore du travail à faire, dans un contexte complexe et tendu, pour promouvoir la coopération aux frontières et les programmes qui la soutiennent ».

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