Une décision du Grand Conseil genevois sur la scolarisation des élèves frontaliers suscite de vives réactions – Le gouvernement français mobilisé

Une décision du Grand Genève visant à réguler la capacité d’accueil des écoles face à l’augmentation du nombre d’élèves frontaliers, prévoit qu’à partir de 2026, certains enfants résidant en France ne pourront plus être scolarisés dans les établissements genevois. Plusieurs familles ont déjà déposé des recours pour contester cette exclusion, et la France a officiellement exprimé son inquiétude auprès des autorités suisses.
Le Grand Conseil genevois a récemment reporté le débat sur la mise en œuvre concrète de la mesure, mais le calendrier pour 2026 reste inchangé. Cette situation illustre les enjeux des zones frontalières et la nécessité de solutions concertées entre la France et la Suisse pour garantir la continuité scolaire et la stabilité des territoires concernés.
Fin 2024, environ 114 900 travailleurs frontaliers résidaient en France et occupaient un emploi dans le canton de Genève, selon les données de l’Office cantonal de la statistique (OCSTAT). Cette région représente ainsi environ 28 % des 406 950 frontaliers actifs recensés en Suisse.
Mobilisation du gouvernement français
À la rentrée 2026, plus de 2 500 élèves résidant en France ne pourront plus être scolarisés dans les établissements genevois. Cette décision unilatérale a suscité le mécontentement du président Emmanuel Macron, qui a fait part de son inquiétude et de son insatisfaction. Le gouvernement français se dit pleinement mobilisé pour engager un dialogue avec les autorités suisses afin de trouver une solution concertée.