Conférence « Living in Border Regions – Tackling the challenges »

17
Avr 23
Alliance européenne pour les citoyens transfrontaliers (CdR, MOT, ARFE, CESCI)
Bruxelles, et en ligne

La conférence « Living in Border Regions – Tackling the challenges » a été organisée le 17 avril 2023, à Bruxelles, par l’Alliance européenne pour les citoyens transfrontaliers (CdR, MOT, ARFE, CESCI). Son objectif était d’étudier les pistes possibles pour relancer le projet de règlement sur le « Mécanisme transfrontalier européen » (European Cross-Border Mechanism – ECBM).

Retour sur l'événement

Malgré des décennies d’intégration européenne, les obstacles juridiques et administratifs persistent en effet toujours dans les territoires transfrontaliers ; mais le projet de règlement sur l’ECBM, proposé par la Commission en 2018, visant à résoudre ces obstacles est actuellement bloqué au Conseil de l’Union européenne.

  • Martin Guillermo Ramirez, secrétaire général de l’Association des Régions Frontalières Européennes (ARFE), a modéré une première discussion axée sur les défis rencontrés par les habitants des régions frontalières. Ces échanges ont été nourris par des exemples de divers territoires, de l’Eurorégion Nouvelle-Aquitaine – Euskadi – Navarre à la frontière entre la Norvège et la Suède. L’outil b-solutions a été cité comme un outil clé pour identifier et traiter les obstacles frontaliers, mais la nécessité d’aller plus loin est apparue comme évidente.
  • Dans un deuxième temps, avec notamment une intervention de Jean Peyrony, directeur général de la MOT, la discussion a porté sur les actions de l’UE et des États membres pour faciliter la vie dans les régions frontalières. Dans le contexte européen, le sentiment – infondé – que la souveraineté des Etats était menacée a constitué l’une des raisons principales de l’opposition à l’ECBM. La Croatie figure à ce jour parmi les opposants à l’outil. Mais Nikola Dobroslavić, président de la Région croate Dubrovnik-Neretva et membre du CdR, juge possible qu’une version simplifiée du règlement obtienne l’accord du Conseil.
  • Selon Pavel Branda, membre du CdR et président du Groupe interrégional du CdR sur la coopération transfrontalière, en clôture de la conférence : « la coopération transfrontalière ne se fait pas de manière « automatique ». Elle nécessite des frontières qui s’ouvrent, mais aussi de la volonté, de l’argent, des structures, et des aménagements juridiques et administratifs ; sur ce dernier facteur, l’adoption du règlement ECBM sera décisive pour l’avenir de la coopération.
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