Sport

La coopération sportive transfrontalière existe entre de nombreux pays de façon institutionnalisée. Elle permet de donner corps à une volonté forte de coopérer et d’impliquer les populations dans les échanges. Au niveau transfrontalier, la coopération sportive est une façon de faire vivre un territoire de manière concrète.

A l’heure où la question de l’implication de la société civile dans les territoires et de l’identité se pose de façon de plus en plus prégnante, le sport répond à ce besoin pour les citoyens de visualiser la réalité transfrontalière. Les exemples de création d’associations, de clubs, de festivals, et autres manifestations sportives transfrontalières en témoigne.

Le sport est vecteur d’intégration et de cohésion du tissu social (il facilite les échanges et  peut se passer de compétences linguistiques par exemple). De plus il est souvent porteur d’une démarche intergénérationnelle intéressante.

Vecteur de développement territorial et de promotion territoriale, le sport peut également être "utilisé" pour valoriser une économie locale, une production, par exemple avec l’artisanat créateur de matériel utile aux sportifs ou le soutien aux petits projets de jeunes entrepreneurs.

La communication joue un rôle fondamental dans ces deux dimensions (culturelle-identitaire et promotionnelle).

La mise en place de projets de coopération sportive répond ainsi à une demande existante dans les territoires transfrontaliers et formulée par les populations ainsi que les acteurs publics et parapublics.

Les domaines de coopération dans le domaine du sport sont nombreux, on peut citer l’organisation de manifestations ou d’événements sportifs en commun, l’organisation d’échanges scolaires et la coopération entre clubs et associations de part et d’autre de la frontière.

La coopération dans le domaine du sport se fonde en premier lieu sur un travail en réseau entre les différents partenaires situés de part et d’autre de la frontière. La plupart d’entre eux se réunissent souvent dans un cadre informel au sein de groupes de travail transfrontaliers ou procèdent régulièrement à des échanges d’information. La coopération sportive ne fait donc pas encore l’objet de structures transfrontalières dédiées ou de groupes de travail formalisés au sein des collectivités, mais repose principalement sur ces réseaux informels et peut faire dans certains cas l’objet de convention entre plusieurs collectivités.

 

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