Région Centrope (Vienne-Bratislava-Brno-Győr)

Région Centrope (Vienne-Bratislava-Brno-Győr)

Région Centrope (Vienne-Bratislava-Brno-Györ)

Le système de gouvernance

Bien que la région Centrope soit composée de plusieurs villes et régions, situées sur quatre pays frontaliers,  l’organisation de la coopération dépend surtout de la dynamique insufflée par la Ville de Vienne. Les villes et les régions ont signé une Déclaration d’intention en 2003 qui a lancé un processus de coopération et une stratégie commune pour le futur (Vision Centrope 2015).

Les partenaires tchèques, slovaques et hongrois reconnaissent l’intérêt de la démarche transfrontalière, notamment pour tirer profit du potentiel économique de cette région longtemps divisée. Cependant, le manque de moyens et de formation de personnels responsables de la coopération au sein des différentes institutions constitue un frein dans l’évolution vers une réelle structure de gouvernance transfrontalière. De plus, les barrières dans les cultures et les mentalités sont encore très présentes et difficiles à surmonter. Avant 1990, les populations n’avaient pas l’habitude de communiquer de part et d’autre des frontières et la langue demeure un obstacle, l’anglais, seule langue tierce, étant encore très peu pratiquée.

Le fonctionnement interne de la structure de gouvernance

La démarche de structuration de l’organisation Centrope a été co-financée par le programme Interreg, dont la gestion est assurée par Europaforum, une association privée à but non lucratif basée à Vienne.

Le suivi politique du projet est assuré sur une Conférence politique qui réunit les élus issus des différents membres. Ils se réunissent une fois par an.
Le suivi technique du projet, la gestion et l’organisation des réunions de la Conférence politique sont assurés par Europaforum, société privée qui emploie sept personnes ponctuellement mobilisées sur le projet Centrope.
Europaforum assure la tenue de cinq groupes de travail dans les domaines du développement économique, du développement régional, de l’emploi, des sciences et du tourisme.
En fonction des projets, ces groupes de travail peuvent s’appuyer sur des partenaires ponctuels tels que les chambres de commerce, les aéroports ou des entreprises du secteur public et du secteur privé. Certains projets de coopération encouragent par exemple l’échange de fonctionnaires municipaux entre les services de planification.