Espace Mont-Blanc

Statut juridique

La valorisation des espaces naturels nécessite, outre une gouvernance adaptée, une gestion innovante basée sur l’analyse d’une nature partagée qui prend en compte les différents enjeux et passe par un important travail d’éducation à l’environnement, une démarche d’éco-tourisme et une plus large ouverture au public.

Ainsi, la mise en place d’une structure juridique permettant de consolider la coopération transfrontalière engagée constitue une étape essentielle pour la mise en œuvre des pistes d’actions proposées.
Doter les instances de coopération de la personnalité morale, de la capacité juridique et de l’autonomie budgétaire, voire de moyens humains propres, est apparu en effet nécessaire pour amplifier les actions et optimiser les moyens mobilisés par les partenaires.
Ainsi, le Groupement européen de coopération transfrontalière (GECT), représente l’instrument juridique le plus adapté pour progresser dans la voie de la coopération et pour porter techniquement, administrativement et financièrement les pistes d’actions proposées.
De plus, la mise en place d’une telle instance de pilotage et de coordination serait de nature à conforter la lisibilité des processus de gestion et de décision aux yeux des partenaires des projets.
Dès 2012, la Conférence transfrontalière Mont-Blanc engage une réflexion pour la création d’un Groupement européen de coopération territorial "Espace Mont-Blanc". Une nouvelle étape dans la création du GECT a ensuite été franchie, le 22 janvier 2014, avec la signature d'une déclaration d’intention commune pour la constitution d’un GECT par les trois vice-présidents de la Conférence transfrontalière Mont-Blanc (CTMB). Cette déclaration met en place un groupe de travail technique, notamment chargé d’identifier les actions que le GECT serait appelé à mettre en œuvre et d’en rédiger la convention et les statuts.