Alzette-Belval

Des acteurs nationaux incontournables du développement transfrontalier d’Alzette Belval

Sur le versant luxembourgeois

  • AGORA :
    En 1996, un Groupement d’intérêt économique (GIE) a été constitué à parité entre l’Etat luxembourgeois et l’ARBED (Aciéries Réunies de Burbach-Eich-Dudelange, aujourd’hui ArcelorMittal) et les organisations syndicales, puis élargi aux communes concernées (Sanem et Esch-sur-Alzette). Parmi les 500 ha de friches industrielles luxembourgeoises étudiées, la friche de Belval Ouest est identifiée comme le site-phare de reconversion.
    La société de développement AGORA  a ensuite été créée en 2000 pour prendre la succession du GIE. Elle a, depuis, pour mission de viabiliser et de développer les friches industrielles du Sud du Grand-Duché qui sont la propriété d’ArcelorMittal, c'est-à-dire principalement Belval, mais aussi le crassier Terres rouges, le crassier de Rodange, ou d’Ehlerange et plus récemment Metzeschmelz. , Son action est menée dans un sens favorable à l’intérêt général, dans les domaines économique, social, écologique, culturel, et de l’aménagement du territoire."
  • Le fonds Belval :
    Le fonds Belval est l’établissement public chargé de la réalisation des équipements de l’Etat luxembourgeois sur le site de Belval-Ouest (notamment les infrastructures universitaires ou des ministères).

Sur le versant français

  • L’opération d’Intérêt National et l’Etablissement Public d’Aménagement :
    En réponse aux développements engagés au Luxembourg et pour accompagner collectivement la transformation engagée un projet d'écocité "Alzette Belval" a été rédigé. Sur le versant français, il est reconnu comme Opération d’Intérêt National (OIN) en 2009. Par ce biais, le projet a reçu des fonds financiers et l’Etat a gardé la maîtrise de certaines procédures, comme par exemple l’obligation pour les collectivités territoriales d’inscrire leurs documents d’urbanisme (SCOT, PLU) en conformité avec le projet de l’OIN.
    Sur le territoire français d’Alzette-Belval, l’OIN couvre un périmètre de 5285 ha, dont 526 en milieu urbanisé, qui recouvre la majeure partie de la CCPHVA exceptés les cœurs de ville. Cette reconnaissance permet également aux acteurs du projet de se doter d’un même outil de gouvernance avec la création d’un Etablissement Public d’Aménagement (EPA).
  • L’Etablissement Public d’Aménagement d’Alzette-Belval :
    Créé le 6 mars 2012, l’Etablissement Public d’Aménagement d’Alzette-Belval intervient dans les espaces situées sur les communes d’Audun-le-Tiche, Aumetz, Boulange, Ottange, Rédange, Russange, Thil, et Villerupt, ce qui correspond à peu près au territoire de la CCPHVA. Il est dirigé par l’Etat et les collectivités territoriales et travaille avec l’Etablissement Public Foncier Grand Est. L’Etablissement Public d'Aménagement d’Alzette-Belval a pour mission d’aménager et développer le territoire de l’OIN afin de le rendre plus attractif en orientant son action autour d’un projet d’envergure, adapté aux opportunités frontalières. Il est à la fois un maître d’ouvrage et un aménageur (il conçoit le projet urbain, aménage et commercialise les zones nouvelles et réhabilite certains logements), un conseiller auprès des collectivités (il souligne et rappelle les enjeux du développement durable et garantit la cohésion de l’action publique sur le territoire) et un ensemblier et un promoteur en favorisant l’émergence de projets, participant à la stratégie globale sur le territoire et en menant une démarche partenariale afin de promouvoir le territoire. L’EPA est enfin chargé d’assurer la gestion du label de qualité "écocité" notamment en visant l’excellence en matière de durabilité urbaine.
Crédit : GECT Alzette Belval